Archive pour janvier 2013

Jury et remise du Prix 2013

samedi 19 janvier 2013
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Le jury délibère

Eric Bouvet, Jérôme Sessini et Stanley Greene

Stanley Greene et Dimitri Beck, rédacteur en chef de Polka Magazine

De gauche à droite : Jérôme Huffer, de Paris Match, Jean-Claude Coutausse, Eric Bouvet, Mathieu Polak, du journal Le Monde, Lizzie Sadin, Thomas Haley, Pierre Ciot.

Jean-Claude Coutausse, Eric Bouvet, Mathieu Polak, du journal Le Monde, Lizzie Sadin, et Thomas Haley.

Délibérations..

Délibérations et vote

Eric Bouvet, Mathieu Polak, Dimitri Beck et Stanley Greene

Alession Romenzi, lauréat du prix 2013 rencontre Bertrand Delanoë, Maire de Paris

Discours de Bertrand Delanoë, avec Mathieu Polak, du journal le Monde, Juliette Robert, Association Lucas Dolega, et Pierre Schapira, Mairie de Paris, dans les salons de l'Hôtel de Ville.

Discours de l'Association Lucas Dolega

Discours de Mathieu Polak, du journal Le Monde, président du jury.

Discours de Mathieu Polak, du journal Le Monde, président du jury.

Alession Romenzi, Lauréat du prix 2013, Juliette Robert, Association Lucas Dolega, Pierre Schapira, Mairie de Paris et Guillaume Cuvillier, Nikon

Remerciements d'Alessio Romenzi

Remerciements d'Alessio Romenzi

Remerciements d'Alessio Romenzi

Alessio Romenzi et Bertrand Delanoë, Maire de Paris.

Alessio Romenzi et Bertrand Delanoë, Maire de Paris.

Alessio Romenzi et Bertrand Delanoë, Maire de Paris.

Alessio Romenzi et Bertrand Delanoë, Maire de Paris.

Alessio Romenzi et Guillaume Cuvillier, Nikon.

Alessio Romenzi, lauréat Prix 2013

mardi 15 janvier 2013

Le jury de cette 2e édition a décerné le Prix Lucas Dolega au photojournaliste italien Alessio Romenzi, pour son travail exceptionnel en Syrie : « Surviving in Syria ».


Le reportage

Les troubles qui agitent la République arabe syrienne depuis mars 2011 continuent d’affecter les populations civiles, en particulier les catégories les plus vulnérables de la population. La situation se détériore dans les villages et villes du pays, laissant les habitants sans protection, abri, nourriture et eau. Beaucoup de civils ont été tués tandis que les autres survivent dans la peur quotidienne. Bien qu’ils soient nombreux à s’être enfuis et réfugiés dans les pays voisins, ceux qui n’ont pas pu quitter la Syrie sont constamment exposés à la violence du conflit.





Biographie

Alessio Romenzi est né en 1974 et basé au Moyen Orient. Il a couvert le Printemps arabe depuis les premiers jours, avec une attention particulière pour l’Egypte et la Libye. Il a ensuite travaillé en Syrie et a été l’un des premiers photographes à entrer clandestinement dans le pays, alors que le régime de Bachar Al-Assad commençait à utiliser des armes lourdes contre l’opposition et à interdire l’accès aux journalistes.

Ses photos ont été régulièrement publiées dans le monde entier, que ce soit pour la presse ou des ONG (Amnesty International, FAO, Unicef, la Croix Rouge, Save the Children, Terres des Hommes, War Child International, parmi d’autres). Quand on lui demande ce qui le motive, il n’a rien de définitif à dire. Il pense simplement qu’« un appareil photo est le meilleur moyen qu’il a de ne pas oublier ce qui se passe ailleurs. »
 

« Je me suis intéressé à la Syrie depuis le début du soulèvement dans le monde arabe, poursuit Alessio Romenzi. La guerre civile qui s’est déclenchée a accaparé mon attention. Mais trouver des accès et pouvoir entrer dans le pays a été très difficile. Avec l’accélération des violences et l’instabilité de la situation, il était quasi impossible pour les journalistes de savoir quand et comment accéder aux points chauds du conflit. A un moment crucial pour moi, j’ai décidé d’aller au Liban et d’attendre le bon moment pour entrer en Syrie. Cela m’a pris beaucoup de temps de trouver un moyen et ça n’a pas été sans risques. Une fois à l’intérieur, j’ai eu la chance d’être au coeur du conflit et pu partager la tragique expérience des populations civiles. J’ai passé plus de deux mois avec des familles syriennes et des membres de l’Armée syrienne libre. J’ai essayé de comprendre ce qu’ils pensaient, ressentaient. C’est ainsi que j’ai été invité à capter leur vie dans des moments très intimes. Le but de ce travail est de continuer à faire prendre conscience de ce qui se passe en Syrie, de faire réfléchir sur la destruction et les souffrances que la guerre amène dans la vie des personnes. »